DÉCOUVREZ CE QUE NOUS AVONS FAIT AVANT: GIBRALTAR
2 juin 2013 -> Jimena de la Frontera (nord de Gibraltar)
Il se fait tard et nous devons sérieusement chercher un endroit pour passer la nuit. Direction Ronda, petite ville située dans l’arrière pays, parmi les plaines vallonnées et les collines andalouses. A mi-chemin de Ronda, nous parquerons en toute quiétude notre CC à côté d’un CC français venant de la Manche, au pied du village de Jimena de la Frontera. Dîner et petite promenade avant de faire dodo.
3 juin 2013 -> Teba (ouest de Granada)
Départ tardif après une grâce matinée pour toute la famille à l’exception du papa entrain d’alimenter le blog En route pour Ronda par une très belle route de montagne, certes sinueuse, mais au panorama splendide, mêlant les couleurs vertes des arbres au jaunes des champs de blé, en passant par l’ocre de la terre et le gris de la roche. C’est sous un ciel toujours d’un bleu limpide, promettant une journée chaude, que nous arrivons à Ronda à la recherche du lieu de stationnement recommandé la veille par nos voisins. Au final, nous trouverons un autre emplacement, bien plus proche du centre. A peine arrivés, nous voilà déjà au centre ville entrain de flâner à travers les ruelles et les lieux touristiques. Cette ville à la particularité d’avoir été construite sur 2x rochers très abruptes, reliés par 2x ponts, « Puente Nuevo » et « Puente Viejo ». C’est sous le charme de la vieille pierre ayant bâti au cours des siècles ce lieu rempli d’histoire, que nous déambulons dans la partie antique avant de rejoindre l’une des plus belle arène de corrida. Très présent en Andalousie, la tauromachie se décline à toutes les sauces marketing: cartes postales, T-shirts, divers souvenirs et même, si vous le souhaitez, dans votre assiette au restaurant.
Finalement, après avoir fait les courses au supermarché, nous quitterons cette ville. C’est perdu dans le petit village de montagne de Teba que nous passerons la nuit.
4 juin 2013 -> Antequera (ouest de Granada)
Avant de quitter cette petite ville perchée en haut d’une montagne, nous visitons le parc à jeux et allons nous balader dans les rues. C’est ensuite que le décor change sérieusement en longeant un lac de couleur émeraude et en pénétrant un parc national à la route escarpée, le long de superbes falaises dans la gorge des « Desfilador de los Gaitaines ». Notre pause se fera dans le minuscule village El Chorro, devant la gare ferroviaire. Par chance, le train de Séville y passera 2x fois sous les yeux émerveillés d’Akyles. Bien que le soleil fasse dépasser les températures au dessus des 27-28°C et qu’il n’y a pas de vent, nous installons les petits dans nos sac à dos de randonnée après les avoir badigeonnés de crème solaire. Direction le mirador qui surplombe les falaises. Le chemin étant mal indiqué, nous avons du mal à nous orienter. Finalement après 1h de marche, nos efforts sont récompensés. On aperçu encore l’ancienne passerelle accrochée le long de la falaise où passaient des gens. Elle est depuis partiellement détruite, la rouille ayant rongé les structures métalliques. De retour au village, une bonne triple boules de glace, une bonne gaufre au chocolat et une bonne crêpe au sucre nous rempliront le ventre avant de repartir par une toute petite route de montagne.
Dans le village de Valle de Abdalajis, de l’autre côté du versant, le GPS nous fera passer par des ruelles impraticables en CC, et ce, malgré une bonne configuration de l’appareil. Après plusieurs manœuvres, nous réussissons tant bien que mal à nous en sortir grâce à l’aide des habitants et à quitter le village sans avoir ni égratigner le CC, ni froisser de tôle :-). Cela nous servira de leçon et confirmons qu’il faut éviter de s’aventurer dans de nombreux petits villages d’Andalousie. Au final, nous dormirons à la sortie d’Antequera en toute quiétude.
5 juin 2013 -> La Zubia (sud de Granada)
Après les routes montagnardes, place aux autoroutes à destination de Granada. Bien que le paysage soit varié, il est monotone de conduire sur les autoroutes sachant que nous dépassons rarement les 100km/h pour 2x raisons: surconsommation et instabilité du CC (3,5 tonnes très certainement dépassés !). Et puis, nous ne sommes pas pressés ! Même situation que pour les autres grandes villes que nous avons visité, Granada n’a pas de lieu spécifiquement adapté et sécurisé pour laisser le CC en plein centre ville. Nous nous rabattons donc sur le moins pire des campings de la ville: le Camping Reina Isabel. Certes, relativement bien situé (5km au sud de la ville) et très bien desservis par les bus (toutes les 15 min), l’accueil fut assez froid et le prix salé (22€ la nuit) par rapport aux prestations offertes. Pour information, les emplacements sont loin d’être adaptés pour les CC et la largueur des allées nécessite dans certains cas de nombreuses manœuvres pour circuler ou pour se garer. Petit point positif, les sanitaires pour les enfants sont très bien adaptés !
Nous profitons de l’après midi pour découvrir la ville, ces zones piétonnes, ces monuments et édifices, étant donné que le lendemain sera consacré à la visite de l’Ahlambra. Afin d’être certain de pouvoir visiter le Palais, nous achetons nos billets à la réception du camping qui au passage se prend une commission de 2,5€ par adulte pour une simple réservation faite sur internet en deux temps trois mouvement, avec impression de la réservation SVP! Avec du recul, nous aurions pu faire la queue pour les acheter sur place.
Réveil matinal pour organiser notre journée culturelle. Faux départ, Icare a une sérieuse diarrhée sans fièvre, ni vomissement… Serait-ce dû au changement d’eau en bouteille la veille ? En tout cas, ayant déjà boycotté Nestlé pour utiliser de l’huile de palme dans leurs laits en poudre, nous soupçonnons (sans être certains) que l’eau pourrait être à l’origine du problème. Nous quitterons au final le camping à 11h15 et prendront le taxi pour l’Ahlambra. Après avoir fait la file « Avec réservation », nous entrons finalement dans ce lieu délimité par des remparts, composé de plusieurs édifices islamiques et chrétiens, de jardins splendides et d’une forteresse, entourés de la Sierre Nevada enneigée en arrière plan. A 13h30 précise, nous rejoignons un groupe pour visiter le palais étant donné que le nombre de visiteurs est limité à environ 3000 visiteurs/jour et que les tranches horaires permettent de « fluidifier le trafic ». Les sculptures murales sont impressionnantes, à la fois précises, délicates et symétriques (les photos parlent d’elles mêmes). Nous traversons plusieurs pièces et cours extérieures, d’où coule de l’eau jaillissant de petites fontaines. Ce lieu est au final reposant et apaisant. Nous regagnons la sortie par des jardins de fleurs. Le milieu de l’après midi sera consacré à la visite de la forteresse avant de rejoindre la ville, reprendre le bus et faire partir 2x lessives ! Le pauvre Icare, nous ayant refait une grosse diarrhée (avec le sourire) avant de monter dans le bus, la MacLaren n’a plus la même odeur qu’avant :-(.
7 juin 2013 -> Balazote (ouest de Albacete)
Après avoir tout remballé et finit de faire sécher encore un peu de linge, nous lâchons le frein à main pour continuer notre périple. A dieu l’Andalousie, vive les Pyrénées (dans 900km tout de même !!). Notre route traversera des milliers de km carrés d’oliviers, plantés de façon rectiligne aussi bien dans les plaines que le long des flans de collines. C’est simple, il y en a partout ! Arrêt déjeuner et dégourdissement des jambes à Ubeda avant de continuer. Nous aurons tout de même parcouru environ 320km sur de belles routes (un peu défoncée avant et après Ubeda) remplies de couleurs naturelles ! C’est sous un ciel devient menaçant que nous arriverons à Balazote pour dormir dans une rue. Il pleuvra une partie de la nuit !
8 juin 2013 -> Ademuz (sud de Teruel)
Ravitaillement à Albacete dans un supermarché Auchan avant de continuer la route. Au final, nous traversons de très beaux paysages sur de magnifiques routes de campagnes, certes, moins droites que sur une autoroute mais bien plus agréables et moins monotones ! C’est proche d’un cours d’eau, dans une splendide vallée (qui le serait davantage sans ce gigantesque pont coupant à travers la vallée) que nous passerons une nuit d’une quiétude absolue.
9 juin 2013 -> Torla (nord de Huesca)
Après une centaine de km sur des petites routes, nous rejoignons l’autoroute qui relie Valence à Zaragoza. 170km de ligne droite, sous la pluie et un ciel couvert. Nous nous arrêtons dans la périphérie de Zaragoza pour y manger et laisser gambader Akyles dans un lunapark très moderne et très complet. Dommage qu’il soit trop petit pour être accepté dans l’aire de jeu où l’on peut grimper, sauter, faire du toboggan… Nous reprenons la route vers le nord, à la recherche de la neige sur les cimes pyrénéennes. Le ciel se dégage grâce à un vent puissant venant du nord ouest ce qui nous ralentit et nous fait consommer davantage. A ceci vous y ajoutez une bonne route sinueuse à 6% et vous obtiendrez une sur-consommation proche des 25l/100 !! Heureusement qu’en montagne, les montées sont suivies de descentes ! Après avoir fait chauffé le moteur, c’est au tour des freins ! Il faut donc jouer sur le frein moteur et rétrograder de temps en temps pour conserver encore un peu de freins sous la pédale.
Les 20 derniers km seront un peu long mais nous n’avons pas le choix. Torla se trouve au fond d’une vallée, à l’entrée d’un très beau parc national, où nous irons nous balader. (bien qu’un panneau indique que les CC ne sont pas autorisés à stationner sur le grand parking, nous bravons l’interdiction. Nous savons pertinemment que cela sera beaucoup plus difficile de nous garer « à la sauvage » d’ici quelques semaines, pendant les vacances scolaires).
Le lendemain matin sous un ciel immaculé et bien assis dans leur sac à dos / porte bébé respectifs, nous entamons à quatre une petite randonnée jusqu’aux cascades impressionnantes de ce cours d’eau, couleur émeraude, encaissé entre 2x rangées de falaises bien abruptes. Avec toute la quantité de neige encore récemment tombée, les rivières et les lacs que nous avons traversés sont bien remplis. En redescendant vers le CC, Akyles va croiser un troupeau de vaches et petits veaux montant progressivement le chemin vers leurs pâturages. Impressionné, il s’est vite réfugié derrière mon dos, alors qu’il ne cesse de nous parler des vaches. Pause déjeuner et sieste dans le CC pour les petits et à l’extérieur pour les parents, avant de regagner le parking de Torla pour notre 2ème nuit illégale
11 juin 2013 -> Tremp (sud de l’Andorre)
Presque 180km de routes sinueuses heureusement entrecoupées d’axes principaux où l’on tente de temps en temps des pointes à 90km/h. Nous longeons un très grand lac de couleur émeraude donnant envie d’y plonger avant de traverser plusieurs petits tunnels. L’Andorre n’est plus très loin à vos d’oiseaux, mais les routes encaissées dans les vallées rallongent les temps de conduite. Finalement, nous arrivons à Tremp, sur une aire pour CC, entourés de 2x espagnols et de 2x allemands. Akyles profitera du skatepark local pour faire des acrobaties à vélo avec son père, qui transpire à grosses gouttes car il fait plus de 30°C. La température dans le CC aura bien du mal à descendre cette nuit malgré de nombreuses fenêtres ouvertes…
12 juin 2013 -> Andorra
151km de spéciale à travers les montagnes et cols à 1730m au pas d’escargot, où Sébastien Loeb aurait eu le temps de la faire au minimum 4x de suite ! Ça monte et ça descend, le moteur et les freins souffrent mais la vue est belle. Nous allons quitter l’Espagne dans quelques instants pour passer 24h en Andorre avant de regagner la France.
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